Soins spécifiques
Liste de nos services de Soins supportifs et palliatifs à Bruxelles >>
Avec 32 lits palliatifs, le réseau iris dispose d’une capacité de prise en charge importante des situations de fin de vie. Depuis une dizaine d’années s’est développée au sein du réseau une nouvelle approche des soins palliatifs, marqués à leurs débuts par une visée peu interventionnelle. Cette nouvelle orientation, parfois dénommée "soins palliatifs et supportifs", englobe à la fois le traitement de l’ensemble des symptômes, des traitements plus spécifiques (avec, en oncologie par exemple, des possibilités de chimiothérapie ou de radiothérapie), et la prise en compte de deux dimensions essentielles, psychologique et sociale, en vue d’assurer la plus grande continuité avec la prise en charge de soins du patient, afin d’éviter toute rupture vis-à-vis de son environnement habituel.
Parce qu’on connaît de mieux en mieux ses impacts, l’hygiène hospitalière est devenue une priorité absolue pour les hôpitaux du réseau iris. Des équipes spécifiques assurent le maintien d’une hygiène hospitalière optimale, afin de prévenir les infections nosocomiales. Cette prévention passe par un monitoring constant, par la sensibilisation du personnel hospitalier (concernant le lavage des mains par exemple), mais aussi par une collaboration étroite entre les hygiénistes hospitaliers et avec les patients et leurs proches.
Enfin, plus récemment, le réseau iris a développé une attention croissante à la nutrition, dont les recherches scientifiques ont montré le rôle central dans la prise en charge et l’évolution de la maladie, de l’enfant à la personne âgée. Les services de diététique et nutrition du réseau veillent donc à assurer l’équilibre nutritionnel de tous les patients, y compris dans des situations particulières de cachexie et d’anorexie, fréquemment rencontrées dans les maladies chroniques mais aussi en oncologie et en gériatrie.
La douleur n’est pas une fatalité
Depuis les années 80, sous l’influence des services d’oncologie, le réseau iris a développé une approche spécifique de la douleur, qui fut longtemps le parent pauvre de la médecine, et applique désormais le principe rappelé lors de la conférence de l’OMS de 1986: la douleur peut et doit être contrôlée. La douleur n’est donc plus considérée aujourd’hui comme un symptôme parmi d’autres, mais comme une entité pathologique méritant d’être combattue en tant que telle. Les recherches ont en effet montré que le traitement de la douleur est moins délétère que la douleur elle-même sur l’évolution de la maladie. Grâce à son expertise, le réseau iris fait aujourd’hui partie des centres de référence dans la gestion de la douleur, tant au niveau belge qu’européen. Il forme d’ailleurs de nombreux spécialistes dans ce domaine.